En France, près de 6 millions de personnes ont des problèmes d’audition. Un nombre important de personnes sourdes et malentendantes se voient privées d’accès à des contenus audiovisuels. En effet, ces derniers sont trop souvent sans sous-titrage. Bien que des moyens matériels existent pour pallier à ce problème, seulement 600 000 personnes sourdes ou malentendantes sont équipées d’un appareil auditif. Il existe trois principaux freins : économique (49%), psychologique (43%) et enfin esthétique (28%).
Handicap invisible, les problèmes d’auditions peuvent entraîner une fragilité émotionnelle aiguë chez les personnes atteintes. Elles sont plus exposées à une certaine détresse psychologique du fait du manque d’interlocuteurs disponibles pour les accompagner.
Il est important de préciser qu’il existe différents degrés de surdité : légère, moyenne, sévère, profonde, totale. Pour plus d’informations, cliquez (ici).
Le contact visuel est très important. Il est donc nécessaire de toujours bien voir le visage de la personne qui prend la parole. Les sourds ou malentendants tirent de précieuses informations des expressions du visage. En effet, la lecture labiale ou labio-faciale permet de décrypter ce que dit une personne en lisant sur ses lèvres et son visage.
Toutefois, une mauvaise articulation des lèvres peut avoir des incidences sur la compréhension même lorsque l’on est positionné de face. Également dans un contexte particulier, où on ne peut pas montrer son visage dans la vidéo (lorsqu’on commente un paysage ou objet que l’on montre par exemple). Lorsque l’accès au langage est plus difficile, la compréhension des émotions de la personne sourde ou malentendante est paralysée. Les efforts de concentration et d’attention supplémentaires entraînent une fatigue pouvant devenir chronique et conduire à l’épuisement, voire à la dépression.
Pour que les personnes concernées par une déficience auditive aient aussi le droit d’avoir accès aux contenus audiovisuels, associer du sous-titrage sonne comme une évidence. Ce qui fait la spécificité du sous-titrage pour malentendants et sourds, c’est qu’il s’agit d’une traduction intralinguistique. Parallèlement aux dialogues, ils comportent toutes les informations qui contribuent au développement d’une histoire à laquelle une personne sourde n’a pas accès par le son.
Devenu une obligation pour les chaînes hertziennes depuis le début des années 2000, bon nombre de créateurs de contenus ne proposent pas encore cette fonctionnalité. Les raisons : par manque de temps, processus fastidieux et chronophage, méconnaissance d’outils ou car ces derniers sont jugés pas suffisamment performants. Le fait est que bon nombre de personnes présentant cet handicap se voient priver d’accès à un contenu.
Pourtant, il existe aujourd’hui des outils tels que Capté, plateforme SaaS, qui permet de générer automatiquement les sous-titres des vidéos grâce à la reconnaissance vocale.
Notre ambition est de faire adopter notre outil aux créateurs de contenus tout en sensibilisant à l’importance des sous-titres.
Gabriel Delattre - Fondateur de Capté
L’idée est donc de simplifier ce processus pour le rendre accessible à tous et éviter l’utilisation de logiciels coûteux. L’interface intuitive permet d’éditer et de styliser facilement les sous-titres comme on le souhaite. Ensuite, on peut télécharger la vidéo avec les sous-titres intégrés directement ou le fichier .SRT si besoin.
Plus la prise de conscience est présente, utilisée pour relever les défis de notre quotidien, plus notre potentiel apparaît comme important aux yeux des autres.
Et sous-titrez votre vidéo avec Capté !
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